Voyage avec une bourse Zellidja pour un élève de Rostand

Avec Zellidja, départ pour la Nouvelle-Zélande ! par Johann Furic (gagnant d’une bourse Zellidja 2007)

(actualisé le ) par Webmestre du lycée Jean Rostand

Qu’est-ce que Zellidja ?

Un peu d’imagination... un brin de courage... Zellidja vous offre le monde ! Le contrat est simple. Il faut avoir entre 16 et 20 ans, s’engager à partir un mois seul où l’on veut pour mener à bien un projet d’étude de son choix, dont on fera un compte rendu après l’expérience. La fondation Zellidja quant-à elle s’engage à fournir une bourse d’aide qui peut s’élever jusqu’à 1000 euros en fonction du projet.

Comment faire ?

C’est là qu’il faut faire preuve d’imagination. Trouver un sujet d’étude intéressant, dans un lieu que l’on souhaite visiter. On décrit son projet dans un dossier, avec une prévision du budget dépensé. Il faut trouver des contacts qui peuvent aider sur place... en fait, il faut prévoir et rapporter le tout dans le dossier. Si le dossier est sélectionné, on passe devant un jury composé de « Zellidjiens » qui vont juger notre aptitude à nous débrouiller. Le voyage commence ensuite...

Mon expérience !!

Le voyage débute lorsque l’on sait que l’on va partir... Et c’est un soulagement que l’on ressent lorsque l’on se trouve dans l’avion ! On est parti. L’engrenage est lancé, pas moyen de faire marche arrière. C’est le point de non-retour, et je pense que c’était le moment le plus important de mon expérience. C’est là que l’on commence à ouvrir les yeux. On écoute les conversations des gens dans l’avion, on discute, on observe... on apprend.
Ce mois qui débute est un mois très enrichissant. On dit que « les voyages forment la jeunesse », mon expérience le confirme.

Voyage au bout du monde...

Je ne crois pas avoir choisi la destination la plus facile... Nouvelle-Zélande... C’est lors d’un cours d’Anglais que je me suis dit que j’y irais un jour... et justement, on venait de me parler de Zellidja. Je voulais aussi partir le plus loin possible d’ici. Gagné. On regarde la France sur le Globe, on le retourne... Antipodes ?? Nouvelle-Zélande me voilà !

Mener à bien son projet d’étude n’est pas ce qu’il y a de plus facile. Lorsque je suis arrivé, j’ai d’abord passé trois nuits à l’auberge de jeunesse. C’était déjà un monde nouveau, où la question la plus posée est « Where are you from ? ». Beaucoup d’Allemands, beaucoup d’Irlandais, et des gens du monde entier. L’ambiance est festive, et dormir devient difficile malgré le décalage horaire. Puis je suis parti à la ferme, où j’avais des contacts. Trois semaines en Wwoofing. Je travaille, ils me permettent de manger et dormir. J’aurai aussi appris énormément de choses durant ces trois semaines à nourrir les veaux matin et soir, à courir après les vaches, à réparer les barrières, à couper du bois, à planter des arbres... Même en hiver il y a beaucoup de travail. De plus, je fus accueilli par une grosse tempête. Forte pluie, beaucoup de vent... conséquence : trois jours sans eau courante ni électricité... trois jours à boire l’eau des gouttières, à nettoyer la vaisselle dans la piscine... oui, on apprend beaucoup quand on voyage.

Et durant ces trois semaines, j’ai pu profiter des contacts qu’avait ma famille d’accueil avec les maoris. Je venais pour étudier leur culture. J’ai été servi. Les maoris m’ont fait visiter un petit marae de l’armée néo-zélandaise. Ils ont chanté et dansé pour moi, ils m’ont expliqué leurs croyances, leur façon de vivre dans une société d’origine européenne, leurs habitudes... Là encore j’ai beaucoup appris.

Enfin j’ai passé une semaine à Rotorua, une ville avec une forte activité géothermique et aussi avec une forte population maori. Une semaine à faire le touriste avant de rentrer sur Auckland et de prendre l’avion du retour.
En bref, ce voyage m’a appris énormément, et c’est seulement maintenant que je peux m’en apercevoir. Le seul défaut, c’est que maintenant, j’ai plein d’idées de voyages...

Mon journal de bord sur internet :

http://n-mataora-z.blogspot.com

Johann