Evénement

Blues-sur-Seine : Compte-rendu de la 10e édition au lycée par des élèves

par Webmestre du lycée Jean Rostand

Voici deux textes sur le concert de CJ Chenier au lycée Jean Rostand le 18 novembre 2009 dans le cadre de la 11 édition du festival Blues-sur-Seine, la 10e dans l’établissement.

Le 1er texte a été écrit par Abigaëlle Matadi, Audrey Lepère & Clarisse Liénard ; le 2e texte par Aubin Gomis (élève de 2nde6), dans le cadre d’un travail avec Mme Valette, professeure de français.

Le Mercredi 18 Novembre 2009, en salle polyvalente, nous allions assister à un concert de Blues. Pendant que les élèves allaient s’asseoir, les musiciens se préparaient. Monsieur Goré, CPE du lycée nous a expliqué ce qui allait se passer et Jean Guillermo, le fondateur de Blues-sur-Seine, nous a présenté les artistes qui venaient de Louisiane. Il y avait un grand homme noir très baraqué qui était le chanteur. Il avait une voix très rauque et s’appelait C.J. Chenier. De plus, ce dernier jouait de l’accordéon, et il y avait un batteur, deux bassistes et un homme, au look de biker, avec un gilet washboard qu’il frottait avec des cuillères.

Dès la première chanson, les élèves furent tous surpris de voir un si grand homme noir et si baraqué ayant un accordéon dans les mains. Quand les artistes commencèrent, on entendit un son puissant qui en étonna plus d’un dans l’assistance. La musique était forte avec un rythme entraînant. Il y a eu 12 titres qui étaient plus dynamiques les uns plus que les autres, sauf la chanson 6 que j’ai surnommée « lonely ». Le troisième titre était une reprise d’une chanson de Ray Charles dont le titre était « I have got a woman ». Le groupe donna aussi une version d’un titre de James Brown qui s’appelle « I feel all right ». Certains lycéens se laissèrent captiver par un superbe solo du bassiste : cela donnait d’énormes frissons et emportait vraiment. Tout le monde le regardait avec admiration et était en transe ; on sentait les vibrations de chaque son qui sortait de cette basse. Vers la fin du concert, on vit le washboarder aller au fond de la salle et se diriger vers Isabelle, une des secrétaires du lycée. Il lui donna un gilet washboard pour qu’elle joue, tout en s’amusant. Elle était toute contente et nous, élèves du lycée, l’encouragions. Il retourna avec les autres membres du groupe, puis ils jouèrent encore quelques instants. Puis ce fut la fin ! Nous applaudissions comme des fous pendant qu’ils sortaient par la porte, en nous faisant des signes de la main. Au final, le concert nous a tous plu et nous sortions de la salle polyvalente, tous heureux de ce fabuleux concert.

Par Abigaëlle Matadi, Audrey Lepère & Clarisse Liénard.


Le 18 novembre dans la salle polyvalente du lycée Jean Rostand, j’ai assisté avec d’autres camarades de ma classe et du lycée au concert organisé par Blues sur Seine. Dès que Madame Karbiche a ouvert les portes je me suis cru à un concert de Johnny Halliday... J’ai vu les instruments. Je me suis dit « C’est pas du blues ça ! », car il y avait une batterie, deux guitares électriques, et un instrument qui m’a beaucoup plu, une sorte racloir pour laver le linge, comme dans certains pays pauvres d’Amérique. D’un coup j’ai vu les musiciens ; je me suis dit « C’est un concert de rock ! » car ils ressemblaient à des rockeurs : ils avaient des tatouages, des cheveux longs et des vêtements de bikers. Ça ne faisait pas Blues-Man ! J’étais vraiment impressionné par ces hommes et par ce qui avait été mis en place pour ce concert. Il y avait des micros, pour que leurs voix et leur musique se fassent bien entendre, ainsi que des enceintes sur les côtés, pour que les spectateurs du fond entendent. Comme il ne se passait rien , les élèves parlaient entre eux, créant ainsi un gros brouhaha. Un homme vint, traversant la salle. Il se mit face au micro et parla, coupant court aux conversations. Il se présenta comme le fondateur de Blues sur Seine, Jean Guillermo, puis nous annonça le groupe. Ces hommes, cinq musiciens, dont deux chanteurs, étaient venus de Louisiane exprès pour nous ! Ce qui fit plaisir à tout le monde ! Ils prirent place devant nous et le concert débuta.
Première chanson : j’étais déçu ! Il n’y avait pas tellement d’ambiance. Nous étions tous vissés sur nos chaises et nous regardions ce concert comme un film au cinéma ! A peine quelques professeurs tapaient -ils du pied en suivant le rythme. Puis, le chanteur du groupe s’adressa à nous en français : ça y était , enfin du blues !

La musique reprit de plus belle. Les guitares et l’accordéon, ainsi que la batterie s’accordaient. L’homme avec le racloir donnait une touche de fantaisie et de comique au groupe. Mais le son qu’il produisait était en harmonie et allait très bien avec les autres instruments ! Tout le monde avait le sourire et poussait des « Lalala » sur le rythme de la musique.

Les musiques s’enchainaient et ne se ressemblaient pas. Le groupe semblait s’amuser, et les élèves du lycée semblaient contents eux aussi. Pendant leur interprétation, le chanteur joueur d’accordéon glissa des mots de français. Vers la fin du concert, l’homme au racloir est entré dans la foule d’adolescents tout en jouant de son instrument. Cela faisait un drôle de bruit ; de temps en temps, il s’approchait des oreilles de certains, qui se mettaient à rire. Il partait dans une sorte de chorégraphie unique, en tournant sur lui-même. Et c’est ainsi qu’il traversa la foule des lycéens jusqu’à la secrétaire de la Proviseure du lycée. Il lui donna l’une de ses plaques, et elle mit à jouer en riant parce qu’elle semblait désarçonnée face à cet instrument bizarre. Heureusement que ce n’est pas tombé sur moi !

Le concert prit fin, après un tonnerre d’applaudissements, les musiciens quittèrent la salle.

Aubin Gomis, élève de seconde 6.