Travaux d’élèves - Anglais

’School’s Labour’s Lost’ - un film en anglais des 1eES 2007-2008 Projection en salle polyvalente : vendredi 16 janvier 2009

par Webmestre du lycée Jean Rostand

Ce film, librement inspiré de Love’s Labour’s Lost (Peines d’Amour perdues), de William Shakespeare, a été préparé et tourné au cours de l’année scolaire 2007-2008 par les 1eES, avec plusieurs de leurs enseignants. Le scénario s’inspire du schéma général de la pièce, qui a été étudiée en français avec Mme Tanazefti, mais les dialogues sont en anglais moderne et l’histoire se passe dans un établissement scolaire d’aujourd’hui.

Le film devrait être précédé d’un "publicité" humoristique pour les cours d’Anglais à Rostand, réalisée par les 2nde1 de cette année dans le cours de M.Smith.

Depuis maintenant 5 ans, les spécialistes d’anglais en 1eES font un film avec M.Smith. Après une première production inspirée d’une chanson étudiée en cours (’Give a Man a Fish’ du groupe Arrested Development), une tradition s’est installée : chaque année, c’est une pièce de Shakespeare qui est adaptée librement.

Cela a commencé avec ’Macbeth’, puis ’Richard III’, ’Much Ado about Nothing’ (Beaucoup de bruit pour rien) en 2006-2007, et l’année dernière, ’Love’s Labour’s Lost’ (Peines d’Amour perdues). Ces deux dernières années, un travail avec Mme Tanazefti, leur professeur de français, s’était mis en place : dans le cadre de sa séquence sur le baroque, elle leur a fait lire une pièce de Shakespeare en français, et c’est celle-là que M. Smith a utilisée comme base pour l’adaptation. Toute la classe de 1eES a participé en 2008 au tournage de scènes importantes, ce qui a élargi l’ampleur du projet. La dynamique a été enrichie par un travail d’équipe encore plus développé : Mme Vandercolden, qui avait la classe en cours d’Anglais principal, a pris en charge plusieurs scènes du film et les a préparées avec les élèves, parallèlement aux séances de spécialité de M. Smith.

Comme la classe était allée voir à l’automne ’West Side Story’ sur scène à Paris, M. Smith et les spécialistes d’Anglais ont intégré dans le scénario de base (préparé ensemble) des références à la comédie musicale et à la pièce de Shakespeare dont elle s’est inspirée (Romeo et Juliette). Le scénario a été finalisé ensuite par M.Smith et Mme Tanazefti. Mme Vandercolden, dans le cadre d’une séquence de pratique théâtrale, a rédigé et préparé les principales scènes de grand groupe (scènes 4 et 7). M. Smith n’a eu qu’à venir dans certains de ses cours, déplacés en salle polyvalente, pour filmer le résultat. Mme Racinais, qui avait certains élèves de la classe en LV2, les a fait participer à certaines scènes. Les élèves ont fait preuve d’un investissement remarquable. Toute l’équipe d’anglais et Mme Tanazefti en français ont eu la satisfaction de les voir s’approprier le projet avec beaucoup de maturité et d’énergie.

Le tournage de certaines scènes a été compliqué par des perturbations liées à un contexte social agité. Tous les acteurs n’étaient pas forcément présents au moment souhaité. Il a fallu bricoler et des figurants improvisés ont donné un coup de main ; c’est ainsi qu’on voit dans le film des rôles assurés par des élèves d’autres classes, et même plusieurs professeurs dans la scène de l’examen final.

Après tout ce travail, le moment de vérité vient lors de la projection du résultat final, préparé et monté par M. Smith. Initialement prévue lors de la journée culturelle et sportive du 18 avril 2008 annulée en raison du contexte de grèves lycéennes, et retardée ensuite pour des raisons techniques, la projection du film a finalement été programmée ce vendredi 16 janvier 2009, en présence des classes de 1eES, TeES, 2nde1 et 2nde7 et de leurs professeurs.

C’est là que les élèves pourront découvrir pour la première fois le fruit de leur investissement. Ils se voient parler en anglais sans complexe dans une adaptation libre d’une pièce de Shakespeare qu’ils ont lue en français, puis contribué à transposer en Anglais dans un contexte de lycée d’aujourd’hui, et avec des thèmes brulants d’actualité pour le lycée (même si la situation du film est fictive). Le sens du projet prend alors toute son ampleur.