Restitutions théâtre au Collectif 12 des 2ndes EE L&S et des options théâtre (1e/Tle)

par Webmestre du lycée Jean Rostand

Le mercredi 29 juin 2019 ont eu lieu au Collectif 12 les restitutions des projets théâtraux des élèves de 2nde d’Enseignement d’Exploration Littérature et Société (encadrés par MM. Morin et Smith) et les élèves de l’option facultative théâtre de 1ère & Terminale commune aux lycées Jean Rostand et Saint-Exupéry (encadrée par M. Smith). Merci aux artistes (Rose Guégan, Emilie Paillard et Mirabelle Rousseau pour les 2ndes, Stéphane Gombert pour les 1ères et Terminales) pour le travail accompli dans le cadre des partenariats avec le Collectif 12.

Après avoir répété dans l’après-midi, les secondes ont d’abord proposé sur le plateau une composition intitulée "Radio Commune", évocation d’une émission radio en direct sur le thème de la Commune de 1871. A ce titre, pour recueillir des matériaux sonores et photographiques, ils avaient fait quelques jours plus tôt, le vendredi 24 mai, une sortie à Paris (visite guidée des traces de la Commune dans le quartier de Montmartre) et au Musée des Arts et de l’Histoire de Saint-Denis (présentation guidée des collections liées à la Commune). Le projet avait également inclus en avril une représentation misr en scène par Mirabelle Rousseau "La Plume et le Fusil" où Emilie Paillard (Compagnie TOC) interprétait la figure de Louise Michel.

L’ensemble a été monté avec le Collectif 12 dans le cadre d’un projet CREAC financé par la Région Ile-de-France.

Ensuite, ce sont les élèves de l’option théâtre de 1ère et Terminale (Rostand/St Ex) qui ont interprété leur programme, mis en scène par Stéphane Gombert : "Un riche trois pauvres" (1986), une pièce de Louis Calaferte (1928-1994) à laquelle ont été ajoutés de brefs extraits de "Requiem des Innocents" (1952), du même auteur. Dans cette succession de saynètes grinçantes et lapidaires, des personnages solitaires éprouvés par la vie s’exposent et croisent des figures d’autorité protégeant l’ordre établi. Entre Guignol et cirque, Louis Calaferte ébauche une satire sociale nourrie de ses souvenirs d’enfance pauvre dans la périphérie du Lyon des années 40, mais qui parle encore de manière très crue de notre société d’aujourd’hui.

Bravo aux élèves qui se sont fortement investis et qui ont donné beaucoup d’eux-mêmes sur scène.

Merci à la DAAC de l’Académie de Versailles et à la DRAC du Ministère de la Culture de rendre possible chaque année ce travail de partenariat.